Sunday, October 14, 2012

Dépistage des maladies thyroïdiennes

TABLE DES MATIÈRES
I. INTRODUCTION 1
A. RÔLE PHYSIOLOGIQUE DES HORMONES THYROÏDIENNES 1
B. BIOSYNTHÈSE DES HORMONES THYROÏDIENNES 1
C. MÉTHODES DIAGNOSTICS 3
D. SIGNES ET SYMPTÔMES 3
E. TESTS THYROÏDIENS 4
F. TESTS MORPHOLOGIQUES DE LA GLANDE THYROÏDE 6
G. TRAITEMENTS 6
II. CONCLUSION 7
III. RÉFÉRENCES 8

INTRODUCTION

La glande thyroïde joue un rôle essentiel dans le contrôle du métabolisme général et en particulier celui des glucides. Cette glande est située sur la face centrale du cou, juste au-dessous du larynx. Arrangées en forme de sacs, les cellules de la thyroïde sécrètent plusieurs hormones principalement la thyroxine et la calcitonine. En effet, la thyroïde assure la synthèse de ces hormones et les entrepose dans le colloïde. Normalement, la thyroïde libère lentement ces hormones dans le système sanguin ou bien elle les met en réserve pour une durée d'au moins 100 jours.
Rôle physiologique des hormones thyroïdiennes
Les fonctions principales de hormones thyroïdiennes chez l'homme s'agit d'être la synthèse des protéines et le métabolisme énergétique. Cependant, ces hormones sont aussi impliquées dans plusieurs autres activités physiologiques telles que les suivantes. Elles provoquent une augmentation de la lipolyse tout en abaissant le taux de cholestérol chez la personne. Elles favorisent la croissance en agissant sur les chondrocytes situés dans les os. Elles interviennent au niveau de la thermorégulation et elles peuvent accélérer le rythme cardiaque. Elles accélèrent l'absorption intestinale des hydrates de carbone tout en augmentant le catabolisme des glucides (glycogénolyse). Elles sont impliquées dans la phase de décontraction des muscles. Finalement, elles sont capables d'augmenter la diurèse et l'élimination urinaire et fécale du calcium (Matte, R., Bélanger, R., 1985).
Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
Le système principal qui contrôle la concentration de thyroxine dans le sang est exercé par la thyréostimuline (TSH) qui provient de l'adénohypophyse. La sécrétion de TSH est donc responsable d'une rétroaction négative qui est assurée par la concentration de thyroxine dans le sang. Un deuxième système est géré par un neurohormone appelé l'hormone de libération de la thyréostimuline (TRH). Aussitôt qu'il y a une diminution de thyroxine dans le sang, il s'ensuit d'une sécrétion de TSH et de TRH. Une fois que la TSH atteint la glande thyroïde, elle entraîne une libération d'hormones thyroïdiennes. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).

Généralement la synthèse des hormones thyroïdiennes se fait en quatres étapes. Premièrement, l'iode qui provient des aliments et des liquides qu'on ingère, est capté par la glande thyroïde. Deuxièmement, l'iode devient oxydé et organifié afin d'être incorporé avec la thyroglobuline pour former de la monoiodotyrosine (MIT) et de la diiodotyrosine (DIT). Troisièmement, ces iodotyroisines se font oxidés pour former de la T4 et la T3 qui pourront ensuite être emmaganisé dans la colloïde avant leurs sécrétion. La sécrétion de ces hormones constitue la quatrième étape. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).

Pour assurer cette synthèse hormonale, l'homme a besoin d'un apport minimal d'environ 50 à 200 ug/jour. L'iode qui provient des aliments tels que les fruits de mer et des boissons sont absorbés par l'intestion sous forme d'iodures. "Sur les 25 mg d'I du corps humains, on en retrouve 30 à 50% dans la glande thyroïde (concentration près de 1300 fois supérieur à celle des autres tissus), soit de 9 à 12 mg" (Idleman, S., 1990, p.75). Dans le sang, la concentration d'iode est d'ordre de 6 à 12 ug/100 ml et parmi cela, 1 ug/ml constitue de l'iode organique, 5 à 7 ug/ml correspond aux MIT et DIT et 95% est associé au T4 qui est lié à l'alpha-globuline (TBG - thyroxin binding globulin).
Méthodes diagnostics
La compréhension des systèmes qui contrôlent la sécrétion des hormones thyroïdiennes facilite l'établissement d'un diagnostic d'hyposécrétion (hypothyroïdisme) ou d'hypersécrétion (hyperthyroïdisme) de cette glande. Cette glande exerce ainsi une influence déterminante sur la croissance, ce qui est surtout évident lorsqu'une insuffisance thyroïdienne apparaît tôt dans la vie. En plus de l'arrêt de la croissance corporelle, on remarque aussi des malformations au niveau du visage et des cellules du cerveau qu'on appele le crétinisme. Cette maladie est souvent caractérisée par une arriération mentale chez l'individu. Bien qu'il existe plusieurs complications qui sont associées à ces troubles, nous allons maintenant examiner en plus de détails les signes et symptômes reliés à une hypothyroïdie et à une hyperthyroïdie. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).
Signes et symptômes
Les signes et symptômes caractéristiques de l'hypothyroïdie sont les suivants: la fatigue, la peau sèche, la constipation, des troubles menstruels, des crampes musculaires, un gain de poids, la bradycardie, le coeur dilaté et flasque, l'infertilité, la galactorrhée, le syndrome de tunnel carpien, l'apathie et l'anémie. De l'autre côté, les signes et symptômes de l'hyperthyroïdie sont les suivants: la tachycardie, la fatigue, la nervosité, les tremblements, l'ostéoporose, du goître, l'intolérance à la chaleur, l'ophtalmopathie, la polyphagie, la psychose, l'onycholyse, la décompensation cardiaque et l'hépato-splénomégalie. (Idleman, S., 1990).

En clinique, les maladies thyroïdiennes se présentent parfois par des principaux signes et symptômes qui sont généralement dépistés lors d'un examen médical. La découverte d'une nodule anormale lors d'un examen clinique ou lors d'un test biochimique sont des exemples courants. Le médecin possède donc deux moyens pour dépister des troubles au niveau de la glande thyroïde: l'examen clinique et les tests thyroïdiens.

Pour déterminer la morphologie de la glande, le médecin se base sur l'inspection et la palpation. Ces méthodes permettent de définir la forme, le volume et la constance de la glande en question. (Idleman, S., 1990, p.75).
Tests thyroïdiens
Les tests thyroïdiens permettent de confirmer la présence de la pathologie d'hyperthyroïdie ou d'hypothyroïdie chez le client. Il existe plusieurs tests qui évaluent le fonctionnement et la morphologie de la glande thyroïde. Les tests qui déterminent le fonctionnement sont: le dosage de la T4, T3 et TSH plasmatique, la mesure du taux de saturation de la TBG et le dosage de T4 libre (ITL ou FT4I). Généralement la variation des taux sériques de T4, T3, TBG, TSH et T4 libre chez la personne normale sont les suivants: T4 - 4.5 à 11.5 ug/100ml, T3 - 90 à 200 ng/100ml, TBG - 25 à 35%, TSH - 0 à 6 uU/ml, T4 libre - 0.7 à 1.8 ng/100ml. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).

Dans la mesure du taux de saturation de TBG, on administre des T3 radioactifs dans un échantillon de sang du client. Le TBG du sérum et une résine sont mis en compétition avec le T3 radioactif. Le pourcentage de captation par la résine est indicatif du nombre de sites libres sur la TBG. En autres mots, des résultats de T3 radioactifs élevés indiquent soit une hyperthyroïdie ou une diminution de la TBG. Un taux faible de T3 radioactifs indiquent soit une hypothyroïdie ou une élévation de la TBG.
Pour déterminer le dosage de T4 libre (FT4I) d'un client, on utilise généralement la formule mathématique suivante: (T U = radioactif)

Hyperthyroïde: T4 ­ % T3 U (patient) = FT4I
T U (normal)

Hypothyroïdie: T4 ¯ % T3 U (patient) = FT4I
T U (normal)

Pilule T4 ­ % T3 U (patient) = FT4I
anticonceptionnelle: T U (normal)

Syndrome T4 ¯ % T3 U (patient) = FT4I
néphrotique: T U (normal)

Un autre test est celui de la captation d'I131. Ce test vérifie l'état de captation de la glande thyroïde lorsqu'on administre une dose traceuse d'I131 à un client. Simplement, une captation élevée indique de l'hyperthyroïdie alors qu'une captation diminuée indique de l'hypothyroïdie. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).

Le test de TRH est une autre mesure qui permet de dépister une maladie thyroïdienne. L'administration par voie intraveineuse de TRH provoque généralement une augmentation de la TSH sérique. Dans le cas de l'hyperthyroïdie, cette réponse est nulle alors que dans l'hypothyroïdie, cette réponse est exagérée.

Le dosage du taux de cholestérol chez le client est aussi utile pour évaluer la sorte de maladie thyroïdienne. Généralement, il est élevé dans l'hypothyroïdie et diminué dans l'hyperthyroïdie. La mesure de certains enzymes tels que la CPK et les phosphatases alcalines aide à formuler un diagnostic. Souvent les CPK sont élevés dans l'hypothyroïdie et vice versa. Les phosphatases alcalines sont souvent élevées dans l'hyperthyroïdie et diminuées dans l'hypothyroïdie. De plus, on retrouve aussi que la période de relaxation des réflexes tendineux est surtout prolongée dans l'hypothyroïdie mais ce phénomène se présent dans autres conditions telles que la diabète, l'oèdeme et les vasculopathies et ne prouve pas de façon exacte une maladie thyroïdienne. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).
Tests morphologiques de la glande thyroïde
Il existe plusieurs manoeuvres qui permettent d'évaluer la morphologie de la glande thyroïde. La cartographie est un test très populaire qui établit les caractéristiques de la glande telle que la goître, les métastases et les cancers. L'échographie permet d'identifier des masses comme les kystes. Cette méthode et aussi très utilisée car elle est simple et non invasive. La ponction et la biopsie s'agit d'être très efficace à distinguer entre un solide et un kyste. L'aspiration du kyste permet une évaluation qui est fait lorsqu'on interprète les lames dans le laboratoire. On peut aussi mesurer le dosage d'anticorps antithyroïdiens dans les cas de la thyroïdite d'Hashimoto et dans la maladie de Graves. Pourtant pour déterminer les cancers thyroïdiens, on fait le dosage de la thyroglobuline au niveau de la thyroïde détruite. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).
Traitements

Il existe trois formes générales de traitement qui sont disponibles pour les clients atteintent par l'hyperthyroïdie. Premièrement, ces personnes peuvent subir une thyroïdectomie par la chirurgie. Deuxièmement, on peut traiter cette maladie en administrant de l'iode radioactive aux patients à chaque jour jusqu'à ce que certains tissus thyroïdiens sont détruit. Troisièmement, on peut administrer des médicaments antithyroïdides telles que la propylthiouracil ou la methimazole, qui inhibent la production des hormones thyroïdiennes.

Les cas d'hypothyroïdie sont généralement traités par l'administration d'hormones thyroïdiennes par voie orale. L'hormone thyroïdienne la plus populaire est le T4 synthétisé appelé levothyroxine (SYNTHROID, LEVOTHROID, LEVOXIL) à environ 0.15 mg/jour. (Matte, R., Bélanger, R., 1985).

CONCLUSION

Les patients atteintent d'une hypothyroïdie ou d'une hyperthyroïdie doivent généralement se soumettrent à de nombreuses épreuves diagnostiques pour établir les causes de la maladie et le traitement médical ou chirurgical. Il existe plusieurs médicaments et interventions qui diminuent le taux récidive de ces maladies cependant il est primordial de signaler n'importe quel signes et symptômes avant que cette condition progresse de façon néfaste.

RÉFÉRENCES

Idleman, Simon, (1990). Endocrinologie: Fondements physiologiques. France: Presses Universitaires de Grenoble.

Matte, R., Bélanger, R., (1985). Endocrinologie. Montréal: Les Presses Universitaires de Montréal.

Rosenzweig, M. R., Leiman, A. L., (1991). Psychophysiologie: 2ième Édition. Québec: Décarie Éditions Inc.

UNIVERSITÉ LAURENTIENNE






Projet de Chimie:
DÉPISTAGE DES MALADIES
THYROÏDIENNES





Par: Luc Gervais







Présenté à Dr. Vasu Apanna







Dans le cadre du cours:
CHMI 2220 FA







Date de remise:
Le 4 mars, 1997

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